Déclaré le 23 mars, prolongé jusqu’au 10 juillet, l’état d’urgence sanitaire permet à l’exécutif de gouverner par décrets et ordonnances. Ce souci d’efficacité serait-il un alibi pour pérenniser des projets de réformes controversées et restreindre les libertés fondamentales ?
Deux décisions récentes indignent à la fois magistrats et avocats. Maître Carole-Olivia Montenot, du barreau de Paris, spécialiste en droit pénal, décrypte pour “VSD” les relations vénéneuses que la justice entretient avec le Covid-19.